Objectif Réussite
Vous êtes seul décideur de votre arrêt de tabac mais une aide est vraisemblablement nécessaire. Interroger votre entourage, votre médecin.
Vaincre votre inquiétude
Utilisez des petits moyens complémentaires: boire abondamment, sentir plusieurs fois par jour un parmfum, une odeur, marcher 1/2h/ jour minimum …
Addiction = assuétude. étymologie: asservissement par le corps
Drogue: stimule directement ou indirectement le système dopaminergique
Plus le début est tôt, plus l’accrochage est sévère .
La passion l’emporte sur la raison
TABAC : EFFET DE GROUPE | |
LE TABAC EST UNE MALADIE TRÈS CONTAGIEUSE, L’ARRÊT EST AUSSI CONTAGIEUX TANT MIEUX ! |
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Nous avons tous une tendance innée, primaire à copier. Cette tendance est irraisonnée, première, issue peut – être des temps lointains ou la nécessité de fuir le danger était primordiale. Elle est aussi nécessaire à l’apprentissage. Nous retrouvons cette tendance à copier spontanément dans beaucoup de nos attitudes et en particulier dans la notion de mode, vestimentaire y compris. De même, notre fort désir d’appartenir et de s’identifier à un groupe nous incite à copier, à utiliser des rituels, nombreux et variés. Certains d’entre nous, à l’adolescence, tireront quelques bouffées et s’arrêteront. Ils ne reprendront jamais une consommation de cigarettes. On peut penser qu’ils sont issus de famille peu ou non fumeuse. La majorité d’entre nous consommera très vite une cigarette par jour puis deux, trois etc.. Seul un sur dix d’entre nous aura une consommation faible de moins de 5 cigarettes par jour, définitivement. 10 ans, 20 ans, plus tard cette personne restera, quelles que soient ses circonstances de vie, à la même consommation légère. L’immense majorité progressera inéluctablement au-dessus de 5 cigarettes par jour puis au-dessus de 10 cigarettes par jour (peu de personnes fument entre 5 et 10 cigarettes par jour.
Le rythme de consommation journalière s’établira pour une majorité d’entre nous entre 15 et 25 cigarettes par jour. Cette programmation de consommation est pré-établie. Bien évidemment, il est plus facile de fumer dans certaines conditions ou certaines professions que dans d’autres mais globalement le niveau actif de consommation journalière restera définitivement acquis.
Dans la majorité des cas, cet apprentissage journalier répété, itératif, entraînera un rythme que nous ne pourrons diminuer que partiellement, au plus à 50 % et temporairement, avec une reprise inéluctable du rythme antérieur.
Aucun fumeur de plus de 10 cigarettes par jour ne peut espérer diminuer longuement à moins de 5 cigarettes par jour. De même, en cas de la reprise de consommation, après arrêt de cigarettes, le rythme redeviendra celui qui avait été établi antérieurement. Comme nous avons appris à pratiquer le vélo, même si nous arrêtons pendant des années, lorsque nous reprendrons l’utilisation du vélo, nous n’aurons pas besoin de réapprendre ! Cette reprise ne se fait jamais avec une très grande rapidité de quelques jours ni très lente de quelques mois. Dans la majorité des cas, la consommation antérieure est retrouvée en 2 à 6 semaines.
C’est dire que la reprise d’une seule cigarette déclenchera inéluctablement la tendance à déraper. Cette reprise sera d’ailleurs dans la majorité des cas accompagnée lors des jours suivants d’une non consommation ou faible consommation, pseudo rassurante, avant la montée inéluctable du nombre de cigarettes journalières consommées. Rappelons que nous avions « tiré » sur une cigarette environ 12 fois/ jour c’est à dire 250 fois/ jour pour un fumeur de un paquet par jour !
La diminution très progressive, spontanée, personnelle de la consommation de cigarettes n’est pas réalisable dans l’immense majorité des cas car l’enregistreur qui reçoit l’information de présence de nicotine du matin au soir, pendant des jours, des mois, des années, procède par effet du tout ou rien : il ne s’agit pas d’un moteur avec accélérateur ou décélérateur, ni d’un variateur de lumière mais d’un interrupteur marche-arrêt qui ne peut être à l’arrêt que lorsqu’il n’y a aucun apport de nicotine effectué. Même dans une situation de baisse considérable de consommation journalière à 2 ou 3 cigarettes par jour, l’enregistreur « tourne » comme à son niveau maximum et ne s’éteint que lors de l’absence totale de nicotine. Nous pourrions comparer cet effet à un moteur d’auto-tamponneuse qui persistera toute notre vie dans le cerveau. La reprise d’une cigarette ou la remontée dans l’auto-tamponneuse avec le premier jeton-cigarette entraînera l’ouverture de l’interrupteur.
10 % d’entre nous sont non dépendants. 40 à 60 % d’entre nous sont dépendants de façon moyenne. 25 à 30 pour cent d’entre nous avons une dépendance forte aux cigarettes.
LE TABAGISME EN CHIFFRES
Actuellement environ 70.000 décès par an sont dus ou tabac, en France ( c’est à dire 70 000 retraites en moins à verser). 10 milliards d’euros par an : c’est ce que coûte le tabac à la Sécu par an. 50 % des adultes de 18 à 24 ans fument. En 2025, il y aura environ 165.000 décès par an dus au tabac. 50 % des fumeurs sont décédés avant soixante-neuf ans. Entre 45 et 64 ans, 30 % des décès sont dus au tabac. 25 % des fumeuses fument pendant la grossesse, entraînant le risque de fausse couche, de naissance prématurée et de la perte de poids pour l’enfant ainsi que la baisse très sensible des spermatozoides du garçon à l’age adulte. Les risques de l’entourage sont estimés à 60 % des événements en ORL pour les enfants, 25 % de risque de cancer du poumon dans l’environnement proche, et 30 % de supplément de risque d’accident vasculaire cérébral pour l’environnement proche aussi.
Il y a 16 millions de fumeurs en France. On repère 3600 sortes de substances chimiques dans une cigarette! Il existe plus de 1500 variétés de plants de Tabac. En Angleterre on dénombre 10% de médecins fumeurs et aux Etats‑Unis seulement 5 %. ( plus de 30% en France…)
Le tabac entraîne des conséquences principalement physiques, l’alcool, des conséquences physiques et psychiques, le haschisch ou shit, des conséquences psychiques par accumulation ( élimination en plusieurs semaines) avec diminution de la mémoire immédiate, limitation de la capacité spécifiquement humaine d’anticipation, de projection, et incapacité à accélérer dans l’activité intellectuelle lors des moments nécessaires ( examens etc…) sans possibilité significative de prise de conscience ( comme dans la consommation d’alcool ou il n’est guère possible de percevoir que la conduite avec 4 verres de vin par exemple, a diminué les réflexes)
L’arrêt de cigarettes est l’histoire de la montée d’un escalier à quelques marches maximum : Une rechute n’est jamais la redescente en bas de l’escalier. Chaque marche est fixée dans la mémoire comme toute expérience et cet escalier ne comportera pas 10 à 20 marches. Plus on tente d’arrêter plus les rechutes seront éloignées et plus la réussite définitive est assurée. ARRÊT RECHUTE RÉUSSITE EFFET DE GROUPE (Attention : ligands du café , du coca et de l’alcool)
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